Rencontre imaginaire entre Tristane Banon et moi-même
TRISTANE BANNIE
Blonde, fragile, lovée dans des cachemires azur,
TRISTANE BANON, la seconde figurante de l’affaire DSK, veut faire entendre sa voix…
21 septembre 2011, premier jour de l’automne. Le Boulevard Saint Germain s’affaire et c’est tout doucement que Tristane BANON fait son entrée aux Editeurs, le célèbre bar intello-chic de la Rive Gauche.
Non loin d’elle, un homme brun au regard avisé : son avocat, Maitre David KOUBBI. Il veille sur sa fragile écrivaine, dont la langue se délie facilement, ces temps ci sur les plateaux télé.
Le temps d’un café elle engage la conversation, les mots attendus se bousculent :
OUI DSK m’a forcé à l’embrasser
OUI DSK est un malade sexuel compulsif
NON il n’y a pas de complot contre lui
Ses yeux de biche sans cesse en alerte cherchent Maitre KOUBBI, planqué trois tables plus loin.
Mademoiselle BANON, majeure et vaccinée, fille d’une célèbre Pasionaria du PS, ne se sentirait-elle pas libre de s’exprimer ?
Derrière la jeune fille bien élevée, on perçoit les névroses de celle qui a mal grandi. Le besoin de s’affranchir du jugement maternel, le besoin d’avoir un Maitre à penser.
Tristane BANON reste seule avec son café ; tandis que mes maigres révélations ne viendront guère alimenter l’usine à scoops de l’affaire DSK.
Tristane B., frêle Iphigénie bannie du sérail de la gauche caviar, ne semble pas de taille contre l’autre tragédienne de cette sombre histoire de mœurs : Madame Anne Sinclair, notre nouvelle Phèdre nationale.

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