
« La beauté du monde, qui est si fragile, a deux arêtes,
l’une de rire, l’autre d’angoisse, coupant le coeur en deux »
Romancière britannique incontournable, celle qui selon Edward Morgan Forster a poussé « la langue anglaise un peu plus contre les ténèbres », ne prend pas une ride et j’invite les lectrices à ne pas avoir peur de Virginia Woolf.
Cette citation magnifique illustre la pensée de cette auteure moderne, qui bien que considérée par les psychiatres comme bipolaire, a su grâce à une « prose dissidente » faire de sa fragilité un papillon rare qui tout en délicatesse se pose encore sur notre épaule.
Je partage ton avis Astrid sur la richesse de cette auteure entre autres d’une « Chambre à soi », une féministe visionnaire et farouchement attachée à la liberté. Encore un beau portrait de femme libre pour le tournant du siècle dernier, dont les lignes sont intemporelles, et le talent est là, quand on arrive à lire entre les lignes d’un temps au souffle intact. Merci
J’en profite pour t’embrasser virtuellement
Marie
J’aimeJ’aime
Merci Marie. Au plaisir de te voir bientôt. Je suis de retour de Séville où je suis partie quelques jours. Quel enchantement 🙂
J’aimeJ’aime
Ma lecture de « Mrs dalloway » m’avait laissée perplexe… Il faudrait que je le relise.
J’aimeJ’aime